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La mondialisation du sport est-elle source d'enjeux économiques?

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La mondialisation du sport est-elle source d'enjeux économiques?
13 juin 2012

Bibliographie

  • Alain Léauthier est un écrivain et journalisted'investigation francais. Il est depuis 2007 grand reporter à l'hebdomadaire Marianne , après avoir travaillé de 1981 à 2007 au quotidien Liberation. Il est spécialisé en politique étrangère.
  • Myriam Berber
Journaliste économique à RFI, Radio France Internationale 

 

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17 avril 2012

Sketch des guignols: Afflelou annule une campagne publicitaire sur Canal+

Le fabricant de lunettes français Alain Afflelou a annoncé ce vendredi avoir annulé "ponctuellement" une campagne de publicité sur Canal+. Et invoque les protestations de ses clients espagnols après des sketches des Guignols sur le dopage dans le sport espagnol.  

"Pendant deux jours, nous avons eu une vague de protestations assez virulente de la part de consommateurs espagnols, qui rentraient dans les boutiques et disaient 'vous ne pouvez pas traiter les sportifs espagnols comme ça'", a expliqué Isabelle Amaraggi, directrice de la communication du groupe.  

Afflelou a donc voulu protester "ponctuellement" auprès de Canal+ mais "n'est pas du tout dans l'idée de ne plus communiquer" sur la chaîne, précise-t-elle. La campagne devait démarrer dimanche et durer environ une semaine.  

Clientèle en baisse de 30%

Afflelou compte 270 magasins franchisés et 2000 employés en Espagne. "Le lendemain et le surlendemain de la diffusion nous avons enregistré une baisse de clientèle de 30%", a déclaré Alain Afflelou, le patron du groupe, dans un entretien au quotidien L'Equipe paru ce vendredi. Le lunettier a dit vouloir montrer sa "solidarité" avec ses employés espagnols.  

Les Guignols de l'Info, émission de la chaîne Canal+, ont suscité cette semaine une vague de protestations en Espagne en diffusant des sketches laissant entendre que le cycliste Alberto Contador et le joueur de tennis Rafael Nadal se dopaient. 

L'Espagne a annoncé jeudi qu'elle allait adresser à Canal+ une protestation officielle, par la voix de son ambassadeur à Paris. Cette affaire a surgi après que Contador a écopé lundi de deux ans de suspension pour un contrôle positif au clenbutérol, un stimulant anabolisant, lors du Tour de France 2010. 

Source: Par LEXPRESS.fr, publié le 17/02/2012

Auteur: LEXPRESS

Résumé: La pression économique affligée a Canal+ par Mr Afflelou pour cause de l'affaire Contador.

Adresse de l'article: http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/sketch-des-guignols-afflelou-annule-une-campagne-publicitaire-sur-canal_1083616.html

4 avril 2012

L'impact économique des JO fait rêver.

Directrice exécutive de la chambre de commerce de Nouvelle-Galles-du-Sud (NSW), basée à Sydney, Margy Osmond était le 14 février dernier à l'Hôtel de Ville, parmi les participants du Forum économique consacré à «l'impact des JO». Précédemment, cette Australienne qui se dit enthousiasmée par la candidature parisienne, avait également fait profiter les concurrents londoniens de son expérience à la tête de la cellule olympique de la NSW lors des Jeux olympiques de 2000. «Premier acquis, à l'occasion des Jeux, Sydney est entré dans le club très fermé des villes globales. D'autre part, les partenaires publics et privés ont appris à travailler ensemble comme cela n'avait jamais été le cas auparavant : un réseau de relations en est sorti et il survivra. De nombreuses entreprises australiennes ont percé sur le marché chinois dans la perspective des JO de 2008. Enfin il y a ce que nous appelons l'héritage invisible, par exemple une foultitude de PME ont su profiter du catalyseur JO et ont appris à affronter de tels événements.»

Le club des villes-monde, Paris en fait a priori toujours partie, son problème étant plutôt de ne pas en être expulsé avant de devenir «une sous-préfecture de l'Europe», comme le prédit le député parisien apparenté UDF Bernard Debré, déjà en précampagne électorale. Les JO sont-ils le meilleur moyen de redorer le blason d'une capitale de l'avis général en déclin, comparativement à ses rivales européennes comme Londres ou Berlin ? La réponse est unanimement positive. D'abord en raison des retombées économiques attendues.

Quelques prévisions alléchantes, tirées d'une étude réalisée par la branche française du cabinet américain Boston Consulting Group (BCG) pour le compte du GIP Paris 2012, circulent désormais avec la force de l'évidence : six milliards d'euros seraient injectés sur la période 2005-2012, se traduisant par à peu près 60 000 emplois. Et, si les JO sont bien préparés en amont, «avec des politiques d'accompagnement adaptées», la période 2013-2019 promet également près de 35 milliards de retombées et la création de 4 200 emplois pérennes.

Secteurs bénéficiaires : avant tout le tourisme, un marché fragilisé dans la capitale où il s'érode de 1 % tous les cinq ans. Sydney et Athènes ayant enregistré 30 % d'arrivées supplémentaires tout de suite après les Jeux, l'étude mise sur un bonus de près de 7 millions de touristes à Paris. L'organisation des JO devrait aussi profiter au bâtiment, aux services et à ce qu'il est convenu d'appeler l'économie du sport. Des projections à manier néanmoins avec prudence. Si «l'organisation des JO constitua une aventure majeure pour Sydney et l'Australie, en termes d'analyse économique, l'impact macro fut modeste et les effets à long terme pas encore mesurés», indique-t-on à la NWS. D'autant plus que l'introduction en juillet 2000 d'une nouvelle taxe sur les biens et les services (GST), la baisse de la consommation et du tourisme après septembre 2001 ont minimisé les bénéfices escomptés.

Source: Libération

Auteur: Par LEAUTHIER Alain

Résumé: L'économie des JO: Tourisme, emplois, bâtiments et services, la manne financière est alléchante.
4 avril 2012

Des JO pour relancer l’économie

Le gouvernement britannique espère profiter des futurs retombées économiques des Jeux olympiques de 2012. Outre les effets immédiats liés aux constructions d’infrastructures et au tourisme, le véritable enjeu est à long terme pour la croissance.

Le 27 juillet 2012, débuteront officiellement les Jeux olympiques de Londres. Pour l’occasion, Londres inaugure, mercredi, l'Aquatics Center, dernier des cinq grands ouvrages olympiques construits dans l'est de la capitale. A un an de l’ouverture, les principaux équipements du parc olympique de l’East End londonien sont déjà pratiquement tous terminés et les billets pour cette quinzaine de JO sont quasiment tous vendus. Eurostar attend plus d’un million de voyageurs pendant la quinzaine olympique.

Pour l’heure, le budget pour la construction des équipements est estimé à un peu plus de 10 milliards d’euros. Ces JO de 2012 sont une formidable opportunité pour redonner vie aux quartiers déshérités de l’Est londonien. A côté du site olympique s’est ainsi ouvert le plus grand centre commercial d’Europe, et les 3 000 appartements du village olympique devraient constituer de nouvelles habitations pour les populations en difficulté.

Un coup de frein royal à la croissance

Le Royaume-Uni espère de fortes retombées économiques de ces Jeux olympiques. Au cours du deuxième trimestre 2011, le Produit intérieur brut de la Grande-Bretagne a enregistré une croissance de 0,2% seulement, et progressé de 0,7% sur un an. Une croissance ralentie notamment par la journée de congé accordée pour le mariage du prince William et de Kate Middleton. Les recettes commerciales n’ont pas suffi à compenser la perte d’activité liée à ce jour férié.

De plus, certains secteurs industriels ont souffert des répercussions du séisme au Japon, qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement de nombreuses entreprises. Mais pour Catherine Mathieu de l'Observatoire français des conjonctures économiques, d’autres raisons expliquent le ralentissement de la croissance britannique : « engagé dans une politique d'austérité budgétaire, le Premier ministre David Cameron a mis en place une politique de réduction de déficit public trop tôt qui a des conséquences dès cette année sur la croissance ».

Hausses d’impôts et coupes budgétaires

Pour éliminer le déficit public, le ministre des Finances George Osborne a mis en place une série de mesures, mêlant hausses d'impôts et coupes budgétaires. Côté dépenses, le budget de chaque ministère devrait baisser de 25% en moyenne sur quatre ans, hormis ceux de la Santé et de l'Aide au développement. L’objectif est de ramener le déficit public à 10% du PIB cette année. Pour 2009-2010, ce déficit était à 11,8% du PIB.

Mais, pour l’heure, ces mesures d’austérité rognent sur le pouvoir d’achat des ménages. A cela s’ajoute l’accélération de l’inflation. Pour faire repartir la croissance, le gouvernement compte beaucoup sur le dynamisme des exportations et sur les retombées économiques des JO qui devraient donner un coup de fouet au tourisme. Les entreprises britanniques espèrent, elles aussi, bénéficier de l’amélioration de l’image de marque de leur pays à l’étranger et voient dans les JO une immense opération de « branding ». Elles n’ont pas ménagé leur soutien, financier et politique à la candidature de Londres.

Source: RFI

Auteur: Myriam Berber

Résumé: Les effets économique sur Londres dû au JO.

Adresse de l'article: http://www.rfi.fr/europe/20110727-jo-relancer-economie

4 avril 2012

Les retombées économiques des Jeux de Pékin

Le point avec Julie Desné, une des correspondantes de BFM Radio en Chine, sur les retombées économiques des Jeux de Pékin qui tardent à se faire sentir. L’investisssement pharaonique consenti par la Chine ne connaît pas, pour l’instant, de retour conséquent.

La Chine a investi 30 milliards d’euros sur les Jeux Olympiques, soit trois fois plus qu’à Athènes en 2004 et sept fois plus qu’à Sydney, huit ans auparavant. La manne financière espérée avec un flux de touristes venant du monde entier, ne s’est pas présentée au rendez-vous, Pékin enregistre même une baisse de fréquentation touristique de l’ordre de 1,6% sur la première moitié de l’année, soit le premier recul depuis 2005. La révolte tibétaine et les menaces terroristes ont rendu les démarches trop complexes et ont dissuadé beaucoup de gens de se rendre en Chine.

La bourse de Shanghai se fait l’écho de la faiblesse de ces chiffres. Des entreprises comme Air China, qui auraient normalement dû profiter des Jeux, voient leur titre chuter. La bourse enregistre une plongée sensible depuis le mois d’août et son plus bas niveau depuis vingt mois.

Des signes avant-coureurs de ralentissement se manifestent déjà et le gouvernement chinois ne veut pas parler de ralentissement post-olympique, bien qu’un récent rapport de la China Construction Bank envisage une baisse de quatre points de la croissance chinoise, ainsi qu’une baisse de 10% dans les investissements, pour les deux années suivant les J.O.

Le gouvernement qui a besoin de créer dix millions d’emplois par année, a mis en place une série de mesures pour relancer l’économie. La Banque Centrale a annoncé une baisse du yuan par rapport au dollar, afin de réactiver les exportations chinoises. Des prêts spéciaux seront également accordés aux petites et moyennes entreprises dans le but de favoriser le tissu économique local.

Source:Radio86.com

Auteur:Christophe Croze 25.08.2008 - 13:08

 

Résumé: Les conséquences des jeux olympiques de Pékin
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4 avril 2012

Les retombées économiques des Jeux Olympiques d'Albertville.

Résumé :

Bilan des retombées économiques des Jeux Olympiques d'Albertville pour la vallée de la Tarentaise en termes d'infrastructures et d'emploi un an après leur ouverture.

Durée : 2 min 26 sec
Date de diffusion : 08 février 1993
Date d'événement : 08 février 1992
Type de média : Video - Journal télévisé
Collection : Journal télévisé Lyon
Diffuseur : FR3 Régions
4 avril 2012

Les retombées économiques des jeux olympiques d'Albertville un ans après.

En 1986, le Comité international olympique décerne l'organisation des XVIe Jeux Olympiques d'hiver, prévus pour 1992, à Albertville, ville savoyarde de 18 000 habitants. Treize sites concentrés dans la vallée de la Tarentaise sont retenus pour accueillir les épreuves. De nombreux et importants équipements sportifs sont construits en six ans sous l'action du Comité d'organisation, co-présidé par le triple champion olympique de ski aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 Jean-Claude Killy et par le président du Conseil général de la Savoie Michel Barnier.

A Albertville même, sont édifiés le théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture, une grande patinoire, un dôme pour le hockey sur glace et un anneau pour les épreuves de patinage de vitesse. Dans les stations de sports d'hiver de la Tarentaise, les plus importantes réalisations sont celles de la piste de bobsleigh à La Plagne, du tremplin de saut à ski à Courchevel et de la piste de ski de vitesse aux Arcs. Par ailleurs, le réseau routier de la Savoie est totalement remis à niveau: près de 4 milliards de francs ont été investis pour le moderniser et pour créer notamment une autoroute dans la Tarentaise, jusqu'alors saturée par le trafic automobile en période de vacances scolaires. D'autre part, la ligne ferroviaire vers la Tarentaise a été électrifiée. De même, des travaux d'assainissement ont été entrepris, les infrastructures hôtelières et hospitalières modernisées et le patrimoine culturel mis en valeur.

Les Jeux Olympiques eux-mêmes, qui se sont déroulés du 8 au 23 février 1992, ont rencontré un grand succès populaire, et plus particulièrement les cérémonies d'ouverture et de clôture mises en scène par le chorégraphe Philippe Découflé, suivies par deux milliards de téléspectateurs. Dans les compétitions, se classant au septième rang des nations engagées, la France obtint neuf médailles, dont trois d'or pour Edgar Grospiron en ski de bosses, Fabrice Guy en combiné nordique et pour le relais féminin de biathlon.

Toutefois, après la réussite de l'organisation des épreuves sportives, le bilan des Jeux Olympiques est apparu bien plus contrasté. Le déficit des Jeux, que l'Etat s'est engagé à prendre en charge à 75%, s'est ainsi élevé à plus de 280 millions de francs, soit 6,6% du budget total. Les équipements sportifs ont en particulier coûté plus cher que prévu: la piste de bobsleigh de La Plagne a vu son coût passer de 130 à plus de 220 millions de francs et le tremplin de saut de Courchevel a coûté deux fois plus cher qu'envisagé. En outre, si les Jeux Olympiques avaient permis de créer des emplois, une partie disparaissent avec eux. La Savoie et la vallée de la Tarentaise sont également rattrapées par la crise en 1993: des usines suppriment des emplois et le taux de chômage croît. Pourtant, malgré ces ombres indéniables au tableau, les Jeux Olympiques d'Albertville ont globalement été une réussite pour la Savoie. Ils ont surtout permis de rénover les stations de sports d'hiver et de doter la région d'infrastructures de transports modernes.

Source: Jalons

Auteur: Ina

Résumé: Bilan des retombées économiques des Jeux Olympiques d'Albertville pour la vallée de la Tarentaise en termes d'infrastructures et d'emploi un an après leur ouverture.
4 avril 2012

Après l'affaire contador, le torchon brule entre la France et l'Espagne.

La tribune de Yannick Noah publiée en novembre dans les colonnes du Monde, où il accusait les Espagnols d'user de leur "potion magique", avait allumé la mèche. Cette semaine, les sketchs des Guignols de l'info sur Nadal et Contador (lire l'article "Les Espagnols ne goûtent pas l'humour des Guignols") ont remis de l'huile sur le feu à un contentieux qui dépasse désormais les seules sphères sportives. Ainsi, après les réactions du Comité olympique et de la fédération de tennis espagnols, le gouvernement ibérique, par le biais du Conseil supérieur du sport, a écrit au ministre des sports français pour faire part de ses craintes de voir "la marque Espagne" ternie par ces insinuations de dopage. Pour calmer le jeu, l'ambassadeur de France à Madrid a tenu à désolidariser Paris de cette dernière polémique, quitte à expliquer sur la radio ABC que les Français sont en fait "jaloux des succès espagnols, mais que cela les oblige à travailler plus."

Un vrai travail de diplomate face à une situation qui se dégrade : en témoignent les nombreux éditoriaux de la presse espagnole empreints de ressentiment à l'égard de la France. Pour le très conservateur ABC, trois hypothèses peuvent expliquer les critiques françaises : "La France ne supporte pas les tricheurs. La France ne supporte pas perdre face à l'Espagne. La France préfère les 'losers'. Il est fort probable que les trois hypothèses aient une part de vérité. Les Français ont jeté aux orties Virenque après le scandale Festina. Pareil pour Armstrong, qui leur a toujours paru suspect. Mais d'autre part, ils organisent un des tournois de tennis les plus prestigieux au monde et la meilleure course cycliste et cela fait des années qu'ils n'y ont pas brillé (...). La dernière hypothèse est la plus pieuse : les Français ont toujours préféré Poulidor à Anquetil."

"ON N'AIME PAS QU'ON SE MOQUE DE NOUS"

Cependant, l'éditorialiste du journal Publico, Antonio Orejudo, avoue apprécier "l'humour acide des marionnettes" et notamment la vidéo polémique des Guignols. "En Espagne, on n'aime pas qu'on se moque de nous, et encore moins qu'on s'en prenne à nos sportifs (...). Et on est encore plus susceptible quand la moquerie vient des Français, qui ne supportent pas les succès du sport espagnol." Orejudo va jusqu'à se moquer de la notion même de "sport espagnol". "Je suis ravi quand Nadal, Contador ou Alonso gagnent. Mais le fait que les trois soient Espagnols et se dédient au sport n'en fait pas des représentants du 'sport espagnol'. Le sport espagnol, c'est le ping-pong, l'athlétisme, la natation, qui sont financés par l'argent public."

Au-dessus de la mêlée, le quotidien El Mundo voit là l'occasion de resserrer les liens entre les deux pays pour renforcer la lutte antidopage. "La France est un interlocuteur et pas un ennemi. Il nous faut trouver un espace commun dans les institutions [de lutte contre le dopage] avec le pays fondateur de l'olympisme, dans lequel il peut y avoir de la moquerie et sûrement de l'envie pour le sport espagnol, mais aussi de l'admiration. Il suffit de lire L'Equipe toute l'année pour s'en rendre compte."

Source: Msport

Auteur: Le Monde.fr, le16.03.2012 à 11h54

Résumé:Les tensions entre la France et l'Espagne dû à l'affaire Contador sur le dopage.

Adresse de l'article: http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/02/10/france-espagne-le-torchon-brule_1641782_3242.html

 

4 avril 2012

Affaire Contador: la chronologie.

L'affaire qui a abouti lundi à la suspension pour deux ans d'Alberto Contador a commencé voici plus de dix-huit mois, alors que l'Espagnol portait le maillot jaune du Tour de France 2010.

L'affaire qui a abouti lundi à la suspension pour deux ans d'Alberto Contador a commencé voici plus de dix-huit mois, alors que l'Espagnol portait le maillot jaune du Tour de France 2010.

21 juillet 2010: Contador subit un contrôle antidopage inopiné -mais prévisible- à Pau, lors de la seconde journée de repos du Tour de France, à la veille de la dernière étape de montagne.

25 juillet: l'Espagnol, qui court pour l'équipe Astana, remporte le Tour de France avec 39 secondes d'avance sur le Luxembourgeois Andy Schleck.

3 août: il signe un contrat de deux ans en faveur de la formation Saxo Bank de Bjarne Riis.

23 août: le laboratoire antidopage de Cologne (Allemagne) remet à l'UCI (Union cycliste internationale) un rapport d'analyse faisant état d'un résultat anormal (présence de clenbutérol) dans l'échantillon d'urine prélevé sur le coureur espagnol.

24 août: l'UCI suspend provisoirement Contador.

26 août: le coureur demande l'analyse de l'échantillon "B".

8 septembre: la contre-analyse confirme la présence de traces infinitésimales de clenbutérol. Des investigations scientifiques supplémentaires, en collaboration avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), sont poursuivies à cause, explique l'UCI, de "la très faible concentration détectée".

30 septembre: l'affaire est révélée publiquement par l'agent du coureur. L'UCI en donne confirmation aussitôt après. Contador plaide une "contamination alimentaire" due à la consommation de viande contaminée. Dans les jours suivants, plusieurs médias évoquent la piste d'une transfusion sanguine, en affirmant que des résidus de plastique caractéristiques des poches de transfusion ont aussi été trouvés dans ses urines. Contador rejette ces accusations.

8 octobre: Contador, qui dit envisager d'arrêter sa carrière s'il est condamné, annonce son intention de porter plainte contre les médias qui ont publié des informations "diffamatoires".

8 novembre: l'UCI demande à la Fédération espagnole d'ouvrir une procédure disciplinaire.

22 novembre: l'association espagnole de producteurs de viande bovine décide de porter plainte afin d'éclaircir "la possible véracité des propos" tenus par Contador.

20 janvier 2011: le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, fait état de sa "colère": "Coupable ou pas, Contador nous fait beaucoup de mal".

26 janvier: la Fédération espagnole propose dans un premier temps une sanction d'un an de suspension.

15 février: la Fédération espagnole renonce à sanctionner Contador.

16 février: l'Espagnol renoue avec la compétition au Tour d'Algarve (Portugal) avant de gagner en mars le Tour de Murcie (Espagne).

24 mars: l'UCI, rejoint ensuite par l'AMA, fait appel de la décision d'acquittement de Contador devant le TAS.

20 mai: le TAS annonce que le cas sera examiné du 6 au 8 juin.

26 mai: report de l'audience à la demande des avocats du coureur, après accord intervenu entre les parties.

31 mai: l'audience est fixée du 1er au 3 août.

11 juin: bien que fatigué après sa victoire au Giro, Contador décide de participer au Tour de France. Il est hué lors de la présentation des équipes (30 juin) avant que la situation se normalise très vite.

24 juillet: il termine le Tour à la cinquième place, son dernier résultat majeur de la saison 2011.

26 juillet: nouveau report de l'audience, à la demande de l'AMA.

21 au 24 novembre: la formation arbitrale composée d'Efraim Barack (président), Quentin Byrne-Sutton et Ulrich Haas entend témoins et experts. Contador est présent durant les quatre jours. Le TAS annonce une décision pour le début de l'année 2012.

16 janvier 2012: le TAS reporte le verdict. Suite à diverses polémiques, il explique avoir dû demander aux parties si elles contestaient la composition du Tribunal arbitral.

25 et 27 janvier: Contador gagne deux étapes du Tour de San Luis, sa course de rentrée en Argentine.

6 février: Contador écope de deux ans de suspension, avec effet rétroactif au 25 janvier 2011. Il perd le bénéfice de sa victoire dans le Tour 2010 et de ses succès de la saison 2011.

Source: Le Point.fr. Publié le 06/02/2012 à 13:10

Auteur: Le Point, magazine.

Résumé: Les grandes lignes de l'affaire contador.

Adresse de l'article: http://www.lepoint.fr/sport/affaire-contador-la-chronologie-06-02-2012-1427962_26.php

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